Rendez-vous incontournable dans la région, ainsi d’ailleurs que les deux autres salons de Floreffe et Court-Saint-Etienne, la 8ème édition du salon Saint-Vincent se déroulait ce week-end du 03/03 au 05/03 à Aiseau-Presles. Organisation impeccable, comme d’habitude, sauf peut-être le parking de 500 places que je n’ai toujours pas trouvé.
Difficile de goûter à tout, néanmoins mes pas m’ont dirigé vers la Bulgarie que je vais visiter cet été, ainsi que vers l’Afrique du Sud dont l’histoire viticole a été largement détaillée dans le dernier numéro d’Essentielle Vino (n°12 de mars 2017).
La Bulgarie dispose de quelques cépages autochtones qui permettent d’élaborer des flacons “typiques”, j’entends par là des breuvages aux arômes différents de nos habitudes. Ce pays était représenté par “Bulgaars Wijn Center”, Valentina Grueva m’a proposé un tour d’horizon assez complet. Les blancs ne m’ont pas fait une grande impression, sauf le Dimyat de la maison Avludzena :
Du côté des rouges, même constat : certains vins sont légers (peu de matière, étroitesse de bouche) et d’autres sans âme. J’ai retenu le Melnik de “Mira” Sandanski :
Ainsi que le Gamza de Kotta 299 :
Du côté de l’Afrique du Sud, il y avait un Chenin sec de Kaapzicht de belle facture (8€), un Gewurztraminer de Paul Cluver avec un nez alsacien et une bouche sud-africaine (8€), mais surtout un Hanepoot Jerepigo de Kaapzicht assez étourdissant. Il s’agit d’un vin de dessert vieilli en fût de chêne pendant 3 ans, avec une fraîcheur et une sucrosité parfaitement intégrées :