Saviez-vous que le Prosecco a largement détrôné le Champagne, autant en volume qu’en valeur, au Royaume-Uni ? Il se boit pratiquement quatre fois plus de mousseux italien que français, rien que cela (source : Le Soir du 21/08/2015). Chez nous, le Prosecco est moins consommé, avec une part de 10% du marché des vins pétillants en 2015 (source : RTBF du 01/07/2015). Malgré cette position en retrait, le Prosecco occupe cependant le devant de la scène grâce à un apéritif connu sous le nom (assez pétillant il faut l’avouer) de “Spritz”. Je l’ai goûté pour la première fois à Città Di Castello, une belle petite ville d’Ombrie, il y a quelques années. Lorsque nous avons demandé à la serveuse le nom de cette boisson servie à toutes les tables, nous ne nous attendions pas à cette onomatopée “Spritz” assez éloignée du vocable italien.
La composition de ce cocktail est la suivante : 3 parts de Prosecco, 2 parts d’Apérol et 1 part d’eau pétillante. En général on en prépare une certaine quantité dans un récipient gradué, c’est plus pratique et plus convivial.
Pour en revenir au Prosecco, il en existe d’excellents à partir de 10€ la bouteille. D’un point de vue “appellation”, il en existe deux : une DOC (“Denominazione di Origine Controllata”) et une DOCG (“Denominazione di Origine Controllata e Garantita”) plus qualitative.
A titre d’exemple, voici quelques bouteilles dégustées récemment :
- le Prosecco DOCG Extra Dry de Mionetto, à 9,99 € chez Delhaize : la bouche est “extra-brut”, avec beaucoup de fraîcheur. Vin fin et droit. Très bien construit. Rapport qualité/prix excellent.
- le Prosecco Superiore DOCG Costa dei Peschi de Aleandri, à 12,20 € chez Vinodis : très agréable avec ses notes florales et fruitées. Beaucoup de finesse en bouche. Ce serait quand même dommage de s’en servir pour élaborer un Spritz.
Pour terminer, je vous présente le successeur du “Spritz”, le “Ugo” : liqueur de fleur de sureau, Prosecco et feuille de menthe.